Les gilets jaunes (poème)

Ils se sont levés, un matin, comme des soleils sur des ronds points, Face aux « saigneurs », à leurs milices, Pour combattre les injustices. Passant de l’ombre à la lumière, Ils ont refusé de se taire, De se courber devant les rois, Ils ont fait entendre leurs voix, Les gilets jaunes. Les coeurs couverts de cicatrices, Face aux médias qui les salissent, Ils manifestent dans les rues, En dressant les deux poings aux nues. Et ils parlent d’égalité, De justice et de libertés , Sous les bombes lacrymogènes, Debouts semaines après semaines, Les gilets jaunes. Au-delà de leurs divergences, Ils réinventent l’espérance Dans les regards des oubliés, Des exclus de la société. S’ils n’ont pas toujours la manière, Entre l’amour et la colère, De coups de gueule en coups de coeur, Ils partagent un peu de chaleur, Les gilets jaunes. Ils n’ont pas de mots assez durs pour faire un jour tomber les murs, Des politiciens carriéristes, Des financiers, des affairistes. Sur cette planète qui s’éteint, Que l’argent chaque jour étreint, Ils rêvent d’une vie décente, D’une fraternité grandissante, Les gilets jaunes. Fabrice Devésa

1 Commentaire

  1. Bonsoir M. Devésa. Un ami, Jean Grody, vient de tenter de vous contacter sur Internet par le biais de vos cours (ne sachant pas comment faire autrement). Lui et moi avons sorti un livre sur les Gilets jaunes, avec deux autres photographes, et nous préparons une réédition augmentée. Votre poème pourrait y figurer, avec votre accord. Le titre du livre, sorti en juin dernier, est : « Gilets jaunes – Une année d’insurrection et de révolte dans Paris ». Tous les bénéfices sont destinés à une association de mutilés. Vous pouvez voir également des présentations du livre sur Youtube. Cordialement. Yvan Hardoy

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